Les 50 ans du premier laser

La révolution laser
Le journal du CNRS avril 2010 N° 243 (4 MB)
Récit d'une découverte lumineuse
Reconstituer la Terre
En minéralogie, il jouerait plutôt le rôle de luthier. Combiner à la spectroscopie Brillouin (une technique également employée dans les autres disciplines scientifiques), il met à jour les propriétés vibratoires des minéraux, informations dont se servent ensuite, par exemple, les géophysiciens pour imaginer la structure interne de la Terre à partir d’enregistrements d’ondes sismiques. Cette spectroscopie souffre toutefois d’une contrainte : les échantillons analysés doivent être transparents pour être pénétrés par le faisceau laser, ce qui limite singulièrement le nombre de minéraux analysables et l’interdit notamment pour le fer, pourtant constituant principal du noyau terrestre. Pour remédier au problème, Frédéric Decremps, de l’Institut de Minéralogie et de Physique des Milieux Condensés, à Paris, et Laurent Belliard, de l’Institut des Nanosciences de Paris, sont en train d’adapter une méthode d’acoustique laser sous conditions extrêmes. Elle consiste à provoquer dans l’échantillon des mini-tremblements de terre à l’aide d’impulsions laser femtosecondes et à observer ensuite l’échantillon se déformer en direct. « La technique permet de mesurer les vitesses des ondes sonores dans des matériaux opaques de dimensions nanométriques et soumis à des pressions supérieures à un million d’atmosphère », s’enthousiasme le chercheur. Armés de ce nouvel outil, les minéralogistes lèveront peut-être enfin le voile sur la composition chimique et la dynamique du noyau terrestre.
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La molécule d’ammoniac (NH3) est peu abondante sur Terre à l’état naturel, mais son rôle important dans l’industrie chimique, notamment pour la fabrication d’engrais, explique qu’elle soit produite massivement à plus de 100 Mt par an. Sa synthèse, via le procédé Haber, repose sur la réaction du diazote...
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